Cynthia NORCA et Johanna GAKOSSO : Peux-tu te présenter en quelques mots ?

Amandine Beuscart : Je m’appelle Amandine Beuscart, j’ai 27 ans. Je viens de terminer mes études. Je travaillais déjà un peu dans le milieu associatif et comme c’est un milieu qui m’intéresse beaucoup, j’ai souhaité continuer.

CN/JG : Peux-tu nous raconter ton parcours scolaire ?

AB : J’ai commencé, après le baccalauréat, à suivre des études universitaires en Sciences Humaines, Sciences politiques et Droit. Ensuite, niveau Licence, je me suis orientée vers une école de commerce qui était plus axée vers l’entreprenariat social et la solidarité internationale.

En parallèle, j’étais en alternance pendant ces deux années de Master. Une première année plutôt dans une petite structure sur la mobilisation citoyenne : comment engager des personnes qui sont un peu éloignées à la cause que l’on défend ? Et ma deuxième expérience était plus sur la solidarité internationale, dans une ONG qui s’appelle Action contre la faim, dans les programmes à destination de la jeunesse, donc de sensibilisation essentiellement.

CN/JG : Peux-tu nous expliquer ton parcours associatif ?

AB: Chez Action contre la faim, j’étais chargée de projet jeunesse dont un projet en particulier : La Course contre la faim. Chaque année, il y a cet événement et mon poste était d’accompagner les différents établissements scolaires à mettre en place cette course. Du coup, il y avait deux grands temps forts, un premier temps qui est la sensibilisation parce que l’idée est de sensibiliser les jeunes à la Solidarité internationale. Donc chaque année, il y a un pays qui est présenté avec ses problématiques qui sont mises à l’honneur et des solutions. L’année dernière c’était le Tchad, on a pu présenter ce pays là à l’ensemble des jeunes. Le deuxième temps fort du projet est la mise en action : proposer des moyens d’action aux jeunes, les rendre acteurs d’un bout de solution et trouver des parrains pour la Course afin de récolter des fonds pour la mise en place des projets.

CN/JG : Pourquoi as-tu choisi E-FABRIK’ ? Quelles sont les valeurs que tu partages avec l’association ?

AB : Du fait que ce soit un projet à destination des jeunes, c’est un peu un fil conducteur dans le choix de mes expériences. J’aime bien que le projet des structures dans lesquelles je vais travailler ou être bénévole soit à destination de la jeunesse. Là c’est un public que je connaissais moins bien, à savoir les 18-25 ans, et c’est ce qui m’a attiré dans le choix de ce projet. C’est aussi pour la partie fabrication numérique, la découverte de l’ensemble des machines, des process, du prototypage, qui sont des choses plutôt nouvelles pour moi. Pouvoir participer à certains moments et être spectatrice à d’autres, c’est ce qui m’a aussi intéressé sur le projet.

CN/JG : En quoi consiste le poste de Coordinatrice des apprenant.e.s ?

AB : Il y a deux points importants, le premier c’est de coordonner la promotion d’apprenant.e.s car il y a beaucoup d’échanges avec eux, sur le fait de les accompagner sur l’ensemble de la formation dans les temps informels et formels. L’autre aspect est au niveau du suivi de l’équipe pédagogique, de voir que tout soit bien en place lorsque les apprenant•es arrivent. Et que l’ensemble de la formation soit opérationnel.

CN/JG : Après deux mois à travailler au sein de E-FABRIK’ quel est ton ressenti ?

AB: Je me sens bien dans le poste car avec Alejandro nous avons pu voir l’ensemble des facettes et des différentes activités que je suis amenée à faire maintenant et jusqu’à la fin de la formation E-FABRIK’. Il y a aussi le fait, que je sois en train de programmer la prochaine promotion qui va débuter en avril et terminer début juillet. Cela me permet de voir toute la partie qu’il y a en amont.

En effet, lorsque je suis arrivée fin octobre, la formation commençait le 4 novembre. Du coup, ce qui est intéressant de voir, c’est la construction du planning de formation et des activités qu’il y a autour : que ce soit contacter les formateurs, voir leurs disponibilités et faire en sorte que cela “matche” bien. Il faut aussi pouvoir proposer de nouvelles choses pour la promotion à venir, telles que des combats de robots.

De plus, il y avait déjà une bonne ambiance avec les jeunes, et maintenant le fait de tous les connaître c’est aussi un point super positif à ma prise de poste.

CN/JG : Est-ce que cela correspond aux attentes que tu as pu avoir avant de débuter ?

AB : Oui cela correspond à mes attentes, car j’avais apprécié et aimé dès la fiche de poste le fait qu’il y ait plusieurs aspects qui étaient possibles de faire au quotidien. Que ce soit la relation avec les formateurs ou la relation avec les jeunes, la partie administrative de leurs suivi, l’accompagnement socioprofessionnel que je suis amenée à faire plus que ce qui était initialement prévu. Mais pouvoir discuter avec les jeunes, et voir comment nous pouvons les accompagner dans la réalisation de leurs projets est quelque chose que j’apprécie.

L’autre aspect qui correspond à mes attentes voire plus, est la possibilité d’être plus actrice au niveau de la formation en tant que formatrice sur certains aspects que je vais bientôt découvrir.

CN/JG : Selon toi, qu’est-ce qui pourrait nous surprendre chez toi ?

AB : Ce sont mes amis qui sont au courant parce qu’ils m’ont déjà vu dans d’autres circonstances qu’au travail, mais je peux m’endormir dans n’importe quel transport *rire*, en une fraction de seconde. C’est impressionnant. Et qu’il y ait le chahut ou pas, je m’endors *rire*.

CN/JG : Un vœux pour  cette année 2020 ?

AB : Je souhaite qu’il y ait de plus en plus de personnes qui puissent bénéficier des différents projets E-FABRIK’, que ce soit dans le cadre des défis ou de la prochaine formation. Je souhaite qu’il y ait plus de jeunes qui se sentent concernés et touchés, et qu’ils puissent découvrir la fabrication numérique et que cela leur donne une piste pour leur avenir.