Ce Hackathon débute par un temps d’échange entre les associés, leurs référent.es et les apprenant.es puis par une visite du fablab de E-FABRIK’. Un temps de découverte des différentes machines (imprimante 3D, découpeuse laser, caméo) à destination des associés et leurs référent.es est également réalisé par les apprenants du SAS. Après la découverte du monde E-FABRIK’, c’est parti pour en apprendre plus sur “Le silence des justes” : la structure, la vie à l’association, le quotidien de chacun des associés, ce qu’ils aiment faire, ce qu’ils n’aiment pas faire ; tout ça dans le but de, collectivement, lister les besoins qui se présentent, qu’ils soient individuels ou collectifs.
C’est ainsi que trois problématiques sont identifiées :
- La première part du fait que lorsque les associés se rendent au lycée dans lequel ils sont accueillis dans le cadre du silence des justes, ils ont chacun un casier dans lequel ils peuvent ranger leurs affaires mais identifiable que par l’étiquette qui porte chacun de leur nom. C’est un système qui fonctionne, mais qui n’est pas très personnalisé et les associés Jévine, Nathan et Benjamin souhaitent avoir un casier qui représente ce qu’ils aiment et qui les intéresse. La problématique est alors d’améliorer la présentation des casiers où les associés rangent leurs affaires ;
- La deuxième problématique part du constat qu’un autre des associés, Adam, se déconcentre et s’agite facilement. L’objectif est alors de réfléchir à comment re-mobiliser et re-concentrer un associé lorsqu’il est frustré, agacé, et/ou énervé ;
- La dernière problématique est suggérée par la référente Camilla qui souhaite faire plus d’ateliers créatifs, de bricolage et d’arts plastiques avec les associés mais remarque qu’ils ont du mal à tracer des lignes droites. L’objectif est alors de trouver ce qui pourrait faciliter le traçage de lignes droites.
Une fois les problématiques trouvées, les apprenants, déjà répartis en trois groupes différents, choisissent la problématique sur laquelle ils et elles veulent travailler en fonction de leur envie, leurs intérêts, les machines qu’ils voudraient manipuler et ce qu’ils savent faire. La répartition associés-apprenant.es-problématiques se présente alors comme suit :
- Le groupe 1 est composé des associés Jévine, Nathan et Benjamin et des apprenants Brandon et Aboubakar.
- Le groupe 2 est composé de l’associé Adam et des apprenant.es Aurélie, James et Salimata.
- Le groupe 3 est composé des associés Ethan et Kévin et des apprenantes Bibiche et Rachida.
Et c’est parti pour le travail en groupe :
- Première étape : les associés et leurs référent.es ainsi que les apprenant.es dessinent toutes les d’idées qui leur passent par la tête et qui répondent à la problématique.
- Deuxième étape : chaque groupe rassemble ses dessins, en discute, assemble les idées qui se ressemblent et décide collectivement lesquelles ils et elles vont maquetter. Puis les maquette.
- Troisième étape : les associés, leurs référent.es et les apprenant.es décident de quelle maquette garder pour la prototyper.
C’est ainsi que les objets à prototyper sont décidés :
Groupe 1 : Pimp ton casier
Le groupe opte alors pour des plaques personnalisées en fonction des intérêts et des goûts de chacun.
- Jévine aime la musique et a remarqué un poulpe sur le logiciel de dessin 3D Tinkercad et étant intéressé par l’impression 3D, le groupe se lance sur une plaque nominative en forme de disque vinyle avec son nom, un poulpe et une note de musique faits à partir de l’imprimante 3D.
- Nathan aime l’univers Spiderman et le groupe opte pour une plaque nominative en forme de toile d’araignée avec le masque de Spiderman en 3D.
- Benjamin quant à lui aime les Looney Toons. Le groupe opte alors pour le logo des Looney Toons.
Groupe 2 : Boîte à son
Pour aider Adam à se re-mobiliser/se re-concentrer lorsqu’il est agité, le groupe opte pour une boîte à son qui va faire un son différent en fonction de comment la boîte est secouée. Les sons sont bien évidemment choisis par Adam pour qu’il puisse entendre les sons qu’il aime.
Groupe 3 : Règle magique
Les apprenantes ont constaté que la raison pour laquelle les associés ne peuvent pas tracer de ligne bien droite est parce qu’ils n’arrivent pas à maintenir la règle immobile lors du traçage. Le groupe opte alors pour la création d’un outil de traçage qui empêchera la règle de bouger ; le principe : une plaque en métal sur laquelle poser sa feuille de dessin et une règle aimantée. L’effet de la plaque métallique sur l’aimant de la règle maintiendra la règle fixe sur la feuille et les associés pourront tracer des lignes droites sans que rien ne bouge ! Les apprenantes ont d’ailleurs décidé de créer un ensemble similaire mais cette fois pour tracer de belles courbes et cercles.
