Le vendredi 28 janvier 2020 a eu lieu le Hackaton pour le Parcours de Drancy et le Passe Numérique de Saint-Denis.
Notre mission, savoir si chacun d’entre eux eu assez de souffle pour réussir ce Hackaton !
Pour cela, nous allons d’abord vous expliquer ce qu’est le Hackaton, puis expliquer son déroulement et pour finir présenter les prototypes de chaque groupe.
Qu’est-ce que le Hackaton ?
Le Hackaton c’est tout simplement, deux jours intensifs durant lesquels les participants tirent au hasard une problématique, et doivent apporter une solution votée au préalable par l’ensemble des apprenti.es. Cela est similaire aux défis, mais dans un plus court délais et avec des personnes en situations de handicap fictives.
Durant tout le procédé les apprentis.es peuvent compter sur l’aide et les conseils de Tom et Ifsar.
A la fin de ces deux jours intensifs les prototypes passent devant un faux jury afin de les évaluer.
Hackaton en détail
Le premier jour, des groupes composés de 3 à 4 apprenant.es tirent au hasard des sujets sur lesquels tous les apprenti.es doivent y apporter des solutions. A la suite, chaque groupe choisit la meilleure solution proposée.
Pour se faire, les apprenti.es devaient interroger des personnes similaires à leur problématique, afin que celles-ci puissent les aider dans l’avancée de leurs projets.
S’en suit une série de maquettage, à l’aide de carton, de scotch, de colle et pleins d’autres matériaux.
Le deuxième jour, une fois que l’étape de maquettage est finalisée, les apprenti.es passent à l’élaboration ou pour certains à la finalisation de leur prototypes. N’ayant que très peu de temps, certains groupes courent après le temps.
A la fin de la journée, chacun des groupes présentent leur prototype devant un faux jury afin que celui-ci puisse apporter des conseils et des points à améliorer.
Les prototypes
Des apprenti.es contents, et des prototypes plus créatifs les uns des autres.
Le groupe des apprentis Nawelle, Akim, Hany et Nkhoba ont tiré aux hasard la problématique suivante : Jean âgé de 11 ans vient de débuter le collège. Mais le problème est que Jean perd peu à peu la vue.
La solution de cette problématique a été votée par l’ensemble des apprenti.es, il s’agit donc de créer une pancarte de bus interactive permettant aux personnes malvoyantes d’être plus autonomes à prendre le bus. Le bon parleur, qui est le nom de leur projet, se compose de pailles, d’écritures en braille, de scratch, et de plexiglas.
Aymane, Antoine, Andy et Massessilia, le groupe d’apprentis, avait comme problématique, une personne âgée de 65 ans souhaitant visiter le mémorial de la Shoah, mais cette personne souffre de troubles de l’équilibre et ne peut tenir plus de 25 minutes debout.
Ainsi, l’objectif du Memor’live, est de faire une visite en direct par un employé à travers un téléphone sans que la personne ayant des troubles de l’équilibre n’ait à sortir de chez elle. L’employé est donc équipé d’un porte téléphone fait de bois, de plexiglass et de sangles accrochées à l’aide de scratch.
Le O’tablet des apprentis Adama, Luis et Mohammad, a pour objectif d’aider les personnes atteintes de nanisme à passer une commande à partir d’une table et non d’un comptoir.
Le O’tablet composé de carton, de plexiglass et de scotch répond à la problématique d’une personne atteinte de nanisme souhaitant passer commande dans un fast-food mais n’ayant pas accès au comptoir.
Le Bâton d’alerte, composé de plexiglass et de carton, sert à prévenir les usagers ou les employés d’un supermarché, qu’une personne âgée a besoin d’aide pour atteindre certains produits, par exemple.
Pour Alexis, Alexander et Lucas, le problème était qu’une personne âgée se rendant dans un supermarché n’arrivait plus à atteindre les produits en hauteur. Le groupe ainsi que l’ensemble des autres apprenti.es ont voté pour cette solution.
Des idées très ingénieuses pour chacun des groupes. Bravo !
